Je suis allée voir L’Amour sous Algorithme, mis en scène par Xavier Campion. La pièce est adaptée par Claude Enuset à partir du livre du même nom de la journaliste Judith Duportail. J’avais envie de vous en parler parce que ce spectacle met en lumière quelque chose de très contemporain : la façon dont les algorithmes façonnent nos relations, nos désirs, nos peurs et parfois… nos illusions.
Léveil de Hibari – Tomoko Yamashita
Parce qu’il explore ce que peut produire le regards des autres sur une personne. Pas les grands drames, pas les violences spectaculaires — mais tout ce qui glisse dans les recoins du quotidien : les attentes, les rumeurs, les interprétations qui collent à la peau, … jusqu’à modeler, parfois, la façon dont on se perçoit soi-même.
Red flags, cest pas ça lamour
Parce qu’il met des mots simples et forts sur une réalité que des personnes vivent sans toujours la reconnaître : la violence qui s’installe doucement, presque silencieusement.
Mon amie, la transidentité et moi – Thibault Jandot
Parce que ce documentaire ouvre un espace rare : celui où l’on regarde la transidentité non seulement à travers le vécu des personnes concernées, mais aussi à travers les yeux de leurs proches.
Libres !
En tant que kinésithérapeute périnéale et périnatale, j’accompagne souvent des femmes dans leur rapport au corps et à leur intimité.
Et bien souvent, derrière une tension, une douleur, un blocage, il y a aussi des injonctions intériorisées, des émotions retenues, ou la difficulté à se sentir libre dans son propre corps.
Les yeux dAlex – Claire Fauvel
Car cette BD explore le désir et l’image de soi d’une manière rare : à travers un regard féminin, libre et assumé, loin des schémas dominants ou sexualisants que l’on retrouve encore trop souvent.
La malbaise – Margaux Terrou
Car ce livre aborde la sexualité d’un point de vue encore trop rarement exprimé : celui d’un corps socialisé, contraint, influencé bien avant même les premiers gestes ou les premiers mots. La Malbaise propose une lecture intime, politique, parfois radicale, de ce que peut être la sexualité quand elle n’a pas été choisie librement — mais plutôt héritée, imposée ou mimée. Je ne partage pas toutes les idées de l’autrice, mais j’y ai trouvé des pistes de réflexion et des outils concrets qui peuvent vraiment aider à se réapproprier son corps, ses sensations, ses désirs.
Betty Boob – Véro Cazot, Julie Rocheleau
Parce que cette BD montre qu’on peut parler du corps, du cancer, de la reconstruction et du regard des autres… sans un mot. Betty Boob m’a touché par sa force visuelle, son humour discret et son message : on peut perdre une partie de soi, et pourtant se retrouver.
Impénétrable – Alix Garin
J’ai décidé de vous parler d’Impénétrable d’Alix Garin, parce que c’est une œuvre qui, à mon sens, peut vraiment résonner chez celleux qui se sentent isolés face au vaginisme ou à d’autres sujets intimes. Je pense que c’est une lecture qui peut apporter un vrai soutien, ou au moins ouvrir un espace de parole et de réflexion.
Sibylline – Sixtine Dano
Il y a des récits qui frappent, qui dérangent, qui interrogent — et qui, justement, méritent d’être partagés. Sibylline en fait partie. Il explore sans détour l’entrée d’une jeune femme dans le monde de l’escort, entre pression économique, solitude, injonctions sociales et perte de repères.









