Je suis allée voir L’Amour sous Algorithme, mis en scène par Xavier Campion. La pièce est adaptée par Claude Enuset à partir du livre du même nom de la journaliste Judith Duportail. J’avais envie de vous en parler parce que ce spectacle met en lumière quelque chose de très contemporain : la façon dont les algorithmes façonnent nos relations, nos désirs, nos peurs et parfois… nos illusions.
Léveil de Hibari – Tomoko Yamashita
Parce qu’il explore ce que peut produire le regards des autres sur une personne. Pas les grands drames, pas les violences spectaculaires — mais tout ce qui glisse dans les recoins du quotidien : les attentes, les rumeurs, les interprétations qui collent à la peau, … jusqu’à modeler, parfois, la façon dont on se perçoit soi-même.
Red flags, cest pas ça lamour
Parce qu’il met des mots simples et forts sur une réalité que des personnes vivent sans toujours la reconnaître : la violence qui s’installe doucement, presque silencieusement.
Mon amie, la transidentité et moi – Thibault Jandot
Parce que ce documentaire ouvre un espace rare : celui où l’on regarde la transidentité non seulement à travers le vécu des personnes concernées, mais aussi à travers les yeux de leurs proches.
La fille dans lécran – Lou Lubie, Manon Desveaux
On se sent parfois seul·e face à ses peurs, à ses projets, à soi-même.
La fille dans l’écran m’a touchée par sa manière douce et lumineuse d’aborder la rencontre, le lien qui aide à se redresser, à se réinventer, même à distance.
Randy Shilts et la fake news du patient zéro – Clément Xavier, Héloïse Chochois
Car cette BD met en lumière un pan oublié – ou méconnu – de l’histoire Queer et de la crise du sida. Elle redonne sa juste place à Randy Shilts, journaliste engagé, dont le travail a bouleversé la manière dont l’épidémie a été perçue, racontée… et trop souvent ignorée.
Rendez-vous chez le psy
Car en tant que kinésithérapeute, je suis souvent témoin de ce que le corps raconte avant même que les mots ne se posent.
Les tensions, les douleurs, les blocages sont parfois le reflet d’émotions enfouies, de ce qui n’a pas encore été dit ou entendu.
Les yeux dAlex – Claire Fauvel
Car cette BD explore le désir et l’image de soi d’une manière rare : à travers un regard féminin, libre et assumé, loin des schémas dominants ou sexualisants que l’on retrouve encore trop souvent.
Les nébuleuses – Anaïs Félix, Camille Pagni
C’est une œuvre lumineuse, douce, et essentielle. Elle aborde l’asexualité, pas comme un « problème à résoudre », mais comme une expérience intime, sensible, parfois difficile à partager, souvent mal comprise — et pourtant pleinement légitime.
Le bleu est une couleur chaude – Jul Maroh
Dans un monde où aimer reste encore un combat pour beaucoup, cette oeuvre met des mots et des images sur un vécu trop souvent passé sous silence. C’est une lecture à la fois intime et universelle. Elle parle d’amour, bien sûr — mais surtout de découverte de soi, de regard des autres, de courage, de mémoire et… [je n’en dirai pas plus pour ne spoiler personne]









