Roman graphique / BD – 184 pages
Année de publication : 2017 > réédition 2025
Pourquoi je vous en parle ?
Parce que cette BD sur la reconstruction de soi après un cancer montre qu’on peut parler du corps, du cancer, de reconstruction et du regard des autres… sans un mot. Betty Boob m’a touché par sa force visuelle, son humour discret et son message : on peut perdre une partie de soi, et pourtant se retrouver.
C’est une œuvre qui célèbre la différence, la liberté et le droit d’être soi — des thématiques qui, en tant que kiné périnéal, me tiennent profondément à cœur.
L’histoire en bref
Betty vient de subir une mastectomie. Elle perd son sein… mais aussi son travail, son compagnon, et tous ses repères. Peu à peu, elle va réapprendre à vivre, à s’aimer, à se reconstruire autrement. Son parcours croise celui d’un cabaret décalé et bienveillant, où les corps et les différences sont célébrés.
La particularité de cette BD ? Elle est entièrement sans texte. Tout passe par le dessin, les regards, les gestes. Un choix qui rend la lecture à la fois fluide, universelle et incroyablement expressive.
Pour ouvrir le dialogue…
Betty Boob est un récit sensible, poétique et puissant sur la reconstruction de soi après un bouleversement.
Je la recommande à toutes les personnes qui traversent une période de changement, ou qui s’interrogent sur l’image du corps, le regard des autres… ou simplement sur la liberté d’être soi.
À lire avec le cœur autant qu’avec les yeux.